Comment définir la phobie scolaire ?

Pourquoi notre société est de plus en plus confrontée a ce syndrome ? Cette peur de l’échec scolaire et cette démotivation que l’on constate souvent…

Les parents se retrouvent démunies face à la phobie scolaire de leur adolescent,  ils observent  certains symptômes tel que maux de ventre, maux de tête, douleurs articulaires…Le tout se manifeste à une rentrée scolaire, un jour d’école…

Cette souffrance est palpable par l’entourage familial, l’enfant  présente un manque d’intérêt, une irritabilité ou des signes d’anxiété préoccupants.

Le rôle du psychopraticien thérapeute est de mettre en place une alliance thérapeutique où l’enfant pourra laisser tomber ses mécanismes de défenses et exposer sa problématique dans un environnement sécurisé et bienveillant.

Il est important de faire prendre conscience a  l’enfant que l’école est un endroit d’apprentissage et non de performances. Lui expliquer que l’exigence, la pression ne sont pas dans le programme scolaire. Que chaque enfant a son rythme, et il est important de respecter cela.

Lorsque l’enfant  prend conscience que cette peur n’a pas lieu d’être, son niveau d’angoisse diminue et il comprend qu’il a tout a fait le droit d’avancer a son rythme, ainsi, il reprend son estime de soi, et au fur et à mesure des séances, il reprend confiance.

La thérapie va permettre également d’identifier l’élément déclencheur de cette phobie scolaire. Bien sûr, cette alliance thérapeutique se fait avec l’aide de la famille pour aider l’enfant de la meilleure manière. Et il est important de préciser que la phobie scolaire impacte aussi le fonctionnement familial d’où l’importance de l’implication des membre de la famille dans le processus de guérison.